Extrait du B.O.

En sciences de la vie, le programme explore différentes échelles d’étude pour les premières parties :
échelle des organismes, échelle cellulaire et moléculaire, échelle des écosystèmes. Plusieurs grandes catégories de problématiques sous-tendent les contenus : la relation organisation / fonctionnement, parfois étudiée en relation avec le milieu, les interrelations entre les éléments spécialisés des systèmes qui en assurent l’intégration du fonctionnement et l’origine évolutive des structures et des processus biologiques issus d’une histoire qui s’ancre dans un temps long. L’étude du métabolisme cellulaire permet de comprendre le fonctionnement énergétique à l’échelle cellulaire. La nature et la transmission de l’information génétique du vivant est envisagée à différentes échelles temporelles : le temps court de l’expression génétique et de son contrôle, le temps plus long de la transmission de l’information génétique entre générations et de ses conséquences sur la dynamique populationnelle, le temps de l’évolution. Le programme pose ensuite un regard fonctionnel sur le vivant, par l’étude de la reproduction des êtres vivants, des processus développementaux impliqués dans l’ontogenèse des Métazoaires, en prenant comme support privilégié le développement du membre chez les Vertébrés.
L’étude de la circulation sanguine apporte un regard intégratif sur une grande fonction de l’organisme animal et sert d’appui à la compréhension des mécanismes impliqués dans les communications intercellulaires. La partie « populations et écosystèmes » envisage les différentes échelles allant de l’organisme à la biosphère et le regroupement des organismes en populations et en communautés où existent divers types de relations interspécifiques. Une fois mise en place la notion d’écosystème, il s’agit d’en étudier la structure, le fonctionnement et la dynamique, remobilisés en seconde année en biogéosciences. La diversité du vivant varie au cours du temps : elle est le résultat d’une histoire évolutive et est en devenir permanent. Il s’agit ici de comprendre les mécanismes de l’évolution. Enfin, l’étude de la phylogénie permet de comprendre les principes et les méthodes de la construction d’arbres phylogénétiques, utiles à l’élaboration de scénarios évolutifs.